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La Rive-Sud s’impose comme un pôle d’excellence en transition énergétique, avec plus de 7 500 emplois, une douzaine de filières actives ou en développement et des investissements majeurs en cours sur le seul territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville. Réunis par la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud lors d’une Grande Rencontre tenue le 11 juin, des leaders comme Hydro-Québec, Greenfield Global et Hitachi Énergie ont souligné le rôle stratégique de la région, l’importance de l’efficacité énergétique et la nécessité d’une collaboration renforcée pour accélérer une transition ambitieuse et durable.
Brossard, le 16 juin 2025 – Le 11 juin dernier, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud a réuni plusieurs experts du secteur de l’énergie renouvelable, un domaine d’excellence de la région, dans le cadre d’une Grande Rencontre consacrée à la transition énergétique. L’événement visait à faire le point sur les avancées récentes, à favoriser les synergies entre les acteurs du milieu et à tracer les voies d’une transition énergétique ambitieuse et durable.
La Chambre a eu le privilège d’accueillir trois chefs de file de l’industrie : Nancy Guénette, directrice – développement des affaires et grandes entreprises chez Hydro-Québec, Jean Roberge, vice-président exécutif et chef de la direction chez Greenfield Global, ainsi que Daniel Simounet, vice-président – transport chez Hitachi Énergie Amérique du Nord. Solidement implantées sur la Rive-Sud, ces organisations jouent un rôle central au sein du pôle d’excellence en transition énergétique de la région. Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC de Marguerite-D’Youville, a également dévoilé les faits saillants d’un rapport dressant un portrait des retombées économiques du secteur des énergies renouvelables sur le territoire.
Cette Grande Rencontre a offert une occasion privilégiée de réfléchir à l’avenir énergétique de la région, en mettant de l’avant les opportunités qui positionnent la Rive-Sud comme un véritable catalyseur d’innovation dans le secteur des énergies renouvelables.
Retombées économiques du secteur des énergies renouvelables : un rapport révélateur de la MRC de Marguerite-D’Youville
Cette Grande Rencontre a été l’occasion pour Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC de Marguerite-D’Youville, de présenter les faits saillants d’un rapport mettant en lumière les retombées économiques du secteur des énergies renouvelables sur la Rive-Sud.
On y apprend que la région bénéficie d’un écosystème bien établi, avec 12 filières en activité ou en développement, plus de 800 chercheurs actifs et 7 500 emplois de qualité, un nombre appelé à doubler. À cela s’ajoutent plusieurs investissements majeurs en cours, confirmant le rôle clé de ce secteur dans l’économie de la Rive-Sud.
Pour découvrir le rapport complet, cliquez ici.
La Rive-Sud : pionnière de la transition énergétique au Québec
Les entreprises réunies lors du panel, soit Greenfield Global, Hitachi Énergie et Hydro-Québec, jouent un rôle de premier plan dans la transition énergétique au Québec. Elles sont toutes établies sur la Rive-Sud, plus précisément à Varennes, depuis plusieurs décennies. C’est d’ailleurs à Varennes qu’est née la filière batterie il y a plus de 50 ans, avec l’implantation de l’Institut de recherche en électricité du Québec (IREQ), un jalon important dans l’histoire énergétique de la province.
Les panélistes s’entendent pour dire que la Rive-Sud dispose d’un écosystème exceptionnel pour la transition énergétique. Le territoire bénéficie d’un fort ancrage en recherche et développement, d’un savoir-faire reconnu, d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et d’un réseau de fournisseurs locaux performants. L’attractivité de la région se confirme par l’arrivée récente d’importantes entreprises du secteur, sa proximité stratégique avec Montréal pour le transport et la mobilité des travailleurs, ainsi que par le développement accéléré de zones résidentielles.
Efficacité : un levier essentiel pour éviter le gaspillage énergétique
Pour les panélistes, l’efficacité est le fondement même de toute transition énergétique réussie. Il ne suffit pas de produire davantage d’énergie « propre » : encore faut-il l’utiliser à bon escient. Quelle que soit sa provenance, même renouvelable à 99 % comme celle d’Hydro-Québec, l’énergie ne doit pas être gaspillée.
Face à la croissance exponentielle des besoins à l’échelle mondiale, les technologies et les solutions innovantes n’ont d’autre choix que de conjuguer performance et optimisation. C’est en maximisant l’efficacité à chaque étape, de la production à la consommation en passant par le transport, que la Rive-Sud contribuera pleinement à un virage énergétique à la fois ambitieux et durable.
Vision commune : une synergie à renforcer entre les acteurs du milieu
La réussite de la transition énergétique repose également sur une collaboration étroite entre le milieu des affaires, le secteur universitaire et les instances publiques. Stimuler la recherche et mobiliser les talents est essentiel pour avancer concrètement. Les panélistes ont d’ailleurs souligné que des budgets significatifs existent pour soutenir les entreprises dans cette démarche, que ce soit par un appui financier direct ou par l’accompagnement de leurs équipes.
Pour que cette collaboration soit efficace, elle doit s’appuyer sur une vision claire et commune. Les acteurs du milieu doivent avancer dans la même direction afin de relever collectivement les défis liés à l’énergie. Même si la transition énergétique peut sembler complexe et exigeante, les panélistes sont unanimes : il faut y plonger à pied joint, ensemble.
Actions concrètes : des gestes déterminants pour accélérer la transition
Pour les panélistes, la transition énergétique passe par des actions concrètes. L’électrification des transports en constitue un exemple éloquent, avec des impacts tangibles et immédiats, particulièrement au niveau local, tant sur la qualité de l’air que sur la santé des citoyens.
Autre point soulevé : trop de projets de recherche et développement échouent faute de rigueur ou d’expertise. Il est crucial de mieux cibler les initiatives porteuses, de miser sur des acteurs crédibles et de les soutenir adéquatement. Les investissements sont disponibles, mais encore faut-il qu’ils soient dirigés vers des projets structurants et viables.
Enfin, les grandes entreprises ont la responsabilité, et l’opportunité, de poursuivre leurs efforts en matière de décarbonation et d’électrification de leurs procédés. Il est essentiel de maintenir cet élan en leur offrant le soutien nécessaire pour transformer ces engagements ambitieux en résultats concrets et durables. |
