Brossard, le 15 octobre 2025 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud souhaitent une adoption rapide du projet de loi 112 pour que le Québec emboîte le pas des autres provinces et favorise tant le commerce interprovincial que la mobilité de la main-d’œuvre.

Le mémoire est disponible en ligne ici.

« Le projet de loi 112 est un pas en avant important pour permettre la reconnaissance des produits et des professions d’une province à l’autre. Il faudra éviter la multiplication des exceptions dans les règlements à venir et prévoir des balises claires à celles-ci pour faire réellement augmenter le commerce interprovincial. C’est l’un des leviers que nos gouvernements contrôlent pour pallier en partie l’imprévisibilité du marché américain », affirme Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

« Pour les entreprises manufacturières et exportatrices de la Rive-Sud, la reconnaissance mutuelle des produits et des compétences entre provinces représente une occasion concrète d’élargir leurs marchés et de combler leurs besoins en main-d’œuvre. Le projet de loi 112 constitue un pas important vers une économie québécoise plus agile et plus compétitive », explique Jean-François Lévesque, président-directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud.

Comme les exceptions au projet de loi 112 ne seront établies que par règlement à venir plus tard, la FCCQ et la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud recommandent que le processus d’exclusion et d’exception soit balisé par des règles claires et transparentes. Le gouvernement doit donner de la prévisibilité aux entreprises à propos des catégories de produits qui pourraient être exclues. Les motifs pouvant justifier l’exclusion de leurs produits doivent aussi être clairs.

La mobilité de la main-d’œuvre

La FCCQ et la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud recommandent de préciser certaines dispositions concernant la mobilité de la main-d’œuvre afin de s’assurer que le projet de loi fasse une différence pour des entreprises qui font actuellement face à une pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers, notamment :

  • La reconnaissance automatique des qualifications professionnelles des autres provinces canadiennes;
  • Un délai maximal de 30 jours pour que les autorités compétentes établissent un processus de reconnaissance professionnel de travailleurs des autres provinces, une fois la loi adoptée;
  • Une obligation de prioriser les travailleurs détenteurs d’une offre d’emploi valide dans leur processus de reconnaissance professionnelle;
  • L’obligation pour la Commission de la construction du Québec (CCQ) d’adopter un règlement d’ici cinq ans visant à réduire de 26 à 7 le nombre de métiers de l’industrie de la construction, à l’image de ce qui se fait à l’extérieur du Québec.

Dans le contexte économique actuel qui combine la relative fermeture du marché américain et une pénurie de main-d’œuvre aggravée par des politiques d’immigration plus restrictives, notamment au Programme des travailleurs étrangers temporaire (PTET), il convient d’assurer l’application rapide de ce projet de loi dès son adoption pour maximiser son effet sur l’économie.

Une Grande Rencontre stratégique sur la main-d’oeuvre en novembre

Le 19 novembre prochain, la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud tiendra une Grande Rencontre stratégique sur la main-d’œuvre au Club de golf de la Vallée du Richelieu, à Sainte-Julie. Présenté par Visées, cet événement dressera un portrait actuel de la main-d’œuvre sur le territoire et proposera des pistes concrètes aux entreprises pour relever les défis du marché du travail. La rencontre mettra également en lumière le rôle stratégique de la main-d’œuvre étrangère dans la croissance et la pérennité des entreprises de la région.

Les billets sont en vente dès maintenant. Pour en savoir plus, cliquez ici.


À propos de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud

Depuis 1959, la Chambre agit comme catalyseur de la croissance économique de la Rive-Sud, en plus d’être un porte-parole reconnu auprès de la communauté d’affaires, du public et des différents paliers de gouvernement.

Elle exerce une influence significative en mobilisant et en donnant une voix aux entreprises et aux acteurs économiques de son territoire, établissant ainsi sa position en tant que réseau indispensable pour la communauté d’affaires de la seconde région économique en importance au Québec.

À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)

Grâce à son regroupement de 120 chambres de commerce et 1 000 entreprises membres, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 40 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.

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